Lorsque Didier m'avait demandé de prendre la tête du cortège pour ouvrir la route à ces quelques 80 véhicules d'avant 1914, je ne mesurais pas la chance et le privilège que j'avais. En effet, non seulement par le fait d'être reçu au Sénat par son Président Gérard Larcher et être félicité par Michel de Thomasson ravi de voir une de "ses" Ratier à l'honneur lors de cette manifestation unique en son genre, mais aussi de parcourir les sites prestigieux de Paris : traverser la place de la Concorde, remonter les Champs Elysées, longer les hôtels particuliers de l'avenue Foch, prendre un bol d'oxygène dans le bois de Boulogne, longer l'hippodrome de Longchamp, traverser le Parc de Saint-Cloud et faire halte sur la prestigieuse Place d'Armes du Château de Versailles où des nombreux touristes nous ont fait un vibrant accueil.
Après un petit en-cas pour remonter les troupes, et une balade sur les routes boisées et sinueuses de Seine & Oise, un arrêt au château de Breteuil a permis d’abord de nous restaurer, puis, en guise de promenade digestive, d'admirer les magnifiques "Ancêtres" alignées devant le château.
A 14h, nous sommes repartis devant une haie d'honneur composée de grognards de l'Empire et, avec quelques membres des Bielles de jadis à moto ancienne, avons terminé notre parcours dans la cour du château de Rambouillet où chaque véhicule centenaire faisait l'objet d'une brève présentation.
Cette journée fut véritablement un succès à tout point de vue et chacun en gardera un vivant souvenir : une réelle cohésion entre les mondes de l’auto et de la moto, une convivialité chaleureuse rarement aussi bien partagée, une organisation parfaite et un temps très clément. D'ailleurs la question que tout le monde posait en se quittant : à quand la prochaine édition du Paris-Rambouillet ?
Il convient ici de remercier tous les motocyclistes des Bielles de jadis, des Devil’s Brequins et des Lézards, à moto moderne ou classique, qui, jalonnant le parcours, ont permis aux voitures d’effectuer sereinement tout le parcours.
Gérard
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Il n’est pas facile de pouvoir garer pour une nuit plus de 70 voitures dans la cour d’honneur du Sénat, même si ces véhicules sont centenaires ; il n’est pas aisé non plus de leur faire traverser le Parc de Saint-Cloud, de les stationner pour un temps sur l’esplanade du Château de Versailles, de les faire entrer dans l’enceinte du Château de Breteuil le temps du déjeuner, de les accueillir enfin dans le parc du Château de Rambouillet.
Bien sûr, il y a eu quelques petites pannes, mais la plupart de ces automobiles d’un autre âge ont parcouru les 80 km sans encombre.
Les motocyclistes que nous sommes, avec motos modernes ou classiques, ont jalonné le parcours et ainsi facilité le trajet pour tous. Notre action n’est que la partie visible de l’iceberg et nous savons apprécier tout le travail d’organisation effectué par les clubs des Teuf-teuf et Renaissance-auto.
Didier.