16 avril (distance 200 km)
La matinée du samedi commença avec l’émotion de pouvoir enfin parcourir les 200 km tant attendus qui nous amèneront jusqu’en Champagne. 2 ans ont dû passer pour pouvoir refaire une sortie de Pacques, à cause de la pandémie qui nous a tous affectée.
Finalement, ce matin-là, nous nous sommes retrouvés, tout d’abord à Pontchartrain (le gros de la troupe) puis à Courdimanche où nous rejoignirent Gilles et Christiane en Renault Caravelle 1967, le Marquis absent des ballades depuis au moins 10 ans, Corinne, Pile-Poil et Martine.
La ballade put enfin commencer au complet, sous un soleil resplendissant, sous la surveillance de notre mascotte Gitane dans le camion d’assistance. Direction Luzarches.
Arrêt pique-nique sous la halle de Luzarches, et deuxième arrêt, dans l’après-midi à Longpont, un joli petit village, où se trouvent les vestiges d’une ancienne abbaye, fondée en 1331 (abbaye de Notre de Longpont), détruite pendant la révolution française. « Una bebida resfrescante » sur la terrasse de l’hôtel de l’Abbaye nous a fait du bien, ainsi qu’une petite marche aussi pour découvrir la porte fortifiée de l’abbaye.
Après cette petite pause, nous avons continué le chemin vers notre destination finale, le camping « Au soleil de Picardie » à Vailly-sur-Aisne. Aucune panne à noter à l’arrivée.
La soirée a donc pu commencer sereinement par un apéro Champagne (évidemment !!) et un barbecue proposé par le restaurateur du camping. La fin de soirée fut assez calme, car beaucoup pensaient déjà à récupérer des forces pour les ballades du lendemain dans le champenois.
17 avril (140 km)
Le « dimanche Pascal » commença avec de jolies petites routes vallonnées, jusqu’à arriver dans la vallée du champenois. Une petite route un peu défoncée (garnie de nids de d’éléphants, nouvelle expression de M. Papi, à noter dans les annales), et nous voilà arrivés à la visite surprise du circuit de de Reims-Gueux (aujourd’hui fermé), qui se trouve dans la banlieue de Reims.
Spécialement ouvert pour nous, le lieu conserve les bâtiments et gradins de courses automobiles des années 50 à 70 fameuses. Autour d’un café et de biscuits roses (spécialité de Reims) offert par le club local, on a pu découvrir les gradins et l’ambiance des courses de l’époque (ou « redécouvrir » pour certains, comme Pile-Poil qui se sentait rajeunir de quelques années). En effet, dans la boutique, on a pu y trouver des posters, photos des courses d’illustres pilotes comme Fangio, laissant imaginer la ferveur et les cris d’émotion des spectateurs de ces courses.
Après cette visite, on était prêt pour connaitre l’attrait principal du voyage pour certains et certaines : une fabrique de Champagne, et évidemment y gouter (avec modération). Nous voici donc à la Coopérative vinicole de Sacy où l’accueil fut très aimable. Après une présentation du processus de fabrication et des installations (pressoirs, silos de conservation, atelier de mise en bouteille…) vint l’heure, tant attendue pour certains (certaines ?) de la dégustation de cette boisson si délicieuse y fameuse en France et au-delà de l’Atlantique. Bizarrement, la Caravelle de Gilles tenait beaucoup mieux la route avec la présence d’une charge additionnelle dans le coffre avant de la voiture ;-)
Départ pour le restaurant « le Lys du Roi », à Sermiers sous un soleil toujours aussi resplendissant. Le déjeuner en terrasse fut un des premiers de l’année pour beaucoup et fut bien apprécié. La ballade de retour au camping nous fit traverser les mêmes superbes paysages vallonnés, remplis de vignes à flanc de coteaux.
18 avril (200 km)
Le dernier jour de la ballade commença par un bon petit déjeuner. Valises prêtes et embarqués dans le camion d’assistance, le chemin du retour nous emmena jusqu’à la première halte à La Ferté-Milon, à 75 km de Paris et comme dit sa brochure touristique : “ La Ferté-Milon vous séduira par son héritage et ses paysages de carte postale “. La halte nous permit de découvrir le château inachevé de Louis d’Orléans (Frére de Louis XIV) qui eut la mauvaise idée, à l’époque, de vouloir construire un château plus haut que celui de son frère… au milieu de la ville, coule la rivière Ourcq. Les badauds pouvaient admirer les motos alignées au bord de la rivière. Un peu plus loin, le panorama depuis la passerelle conçue par Gustave Eiffel est merveilleux...
Ensuite départ pour le restaurant du midi à Dammartin-en-Goële. Dans ce restaurant, la bonne compagnie y les rires (voire moqueries) ont fait supporter l’expérience du repas et du vin servi dans cet endroit. Le Marquis, tant impacté par cet endroit, se perdit en sortant, et tel un ange gardien, M. Papi du aller le chercher sur la place de l’église, à 500 m du parking des motos !…
Quelques dizaines de dos d’ânes plus tard, nous revoici au cimetière de Courdimanche, point de séparation de la branche nord du club, toujours dans la bonne humeur. Encore quelques dizaines de dos d’ânes plus tard, le moment de la conclusion de cette ballade arriva enfin, entre embrassades y l’espoir de se revoir bientôt et de vivre les mêmes émotions que dans ce voyage qu’on a attendu deux ans…
Un énorme merci à M. Papi et Corinne pour l’organisation, à Didier pour son camion et Christiane pour l’avoir conduit de main de maitre dans des rues parfois sinueuses.
Argelia et Pascal