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Lors de notre dernière assemblée générale, un souhait avait été émis : créer des stages de soudure pour permettre à nos membres de les aider à réaliser la restauration de leurs motos anciennes ou de leur apprendre à ressouder une pièce mécanique lorsqu'elle était cassée.
Ce souhait est désormais exaucé puisque plusieurs sessions ont été ouvertes et ont rencontré un réel succès puisqu'elles sont déjà complètes. Parmi les très nombreuses techniques de soudure existantes, trois seules ont été retenues puisque ce sont celles que nous concernent principalement car ce sont celles que nous sommes amenés à pratiquer dans notre domaine.
Le soudage oxyacétylénique (OA ou soudage chalumeau) qui est un procédé d’assemblage thermochimique permanent de deux pièces métalliques. Il consiste à fondre leurs bords au moyen d’une flamme oxyacétylénique avec ou sans addition de métal d’apport (baguette) de même/différente nature des pièces à assembler. On l'appelle aussi par déformation professionnelle "soudure autogène".
Le soudo-brasage qui est un soudage hétérogène ; c’est un assemblage de deux pièces métalliques de natures identiques ou différentes par l’utilisation d’un métal d’apport dont le point de fusion est inférieur à celui des 2 pièces à assembler. Cela s'assimile plus à du collage qu'à du soudage.
Enfin la soudure autogène à l'électrode enrobée (communément appelée "soudure à l'arc) qui consiste à mettre en fusion l'acier des pièces à souder et de les assembler grâce à un métal d'apport (l'âme de l'électrode).
Ainsi, ayant eu connaissance des principes de base, il ne restera plus aux participants qu'à mettre en pratique chez eux ce qui a été enseigné par Jean-François et Jean-Claude (que nous pouvons grandement remercier au passage). Avec cette science nouvellement acquise et l'expérience aidant, pourront-ils eux aussi, transmettre à leur tour, ce savoir-faire si utile.
Gérard
Mars : Stages de soudures